A travers le monde, les ouvrages en pierre sèche répondent à des besoins et façonnent les paysages. Ses atouts sont prouvés et plébiscités par nombre de régions et pays qui reconnaissent, officiellement et transversalement, ses valeurs paysagères, et environnementales. Terrasses, soutènement, enclos, ce système ancestral ne relève plus seulement du pittoresque, il joue un rôle de prévention des risques naturels : dispositif anti-érosif et gestion de l’eau des bassins versants.
Désormais, artisans, scientifiques, institutions professionnelles et territoires d’Europe partagent expériences et résultats pour prouver que, plus encore qu’un patrimoine architectural, qu’un patrimoine paysager et qu’un patrimoine culturel immatériel, la pierre sèche agit sur les 3 piliers du développement durable. Pour les métiers du bâtiment et du jardin, cette technique est porteuse de sens et valorise le savoir faire, elle est aussi fonctionnelle. La résistance tout comme le caractère drainant des ouvrages réalisés dans les règles de l’art sont éprouvés.
Développer le marché de la pierre sèche c’est contribuer au maintien des paysages et au développement durable des territoires.
Public
Ingénieurs et techniciens supérieurs, architectes, architectes-paysagiste, bureaux d’études confrontés à la problématique des ouvrages en pierres sèches.
Intervenants
La formation sera délivrée par un tandem chercheurs/artisans mutualisant ainsi les diverses compétences.
Cette formation s’appuie sur les Règles de l’Art formalisées au travers du « Guide de bonnes pratiques de construction de murs de soutènement en pierre sèche » (édition ENTPE 2008, en cours d’actualisation avec PEDRA), fruit de 2 thèses de Doctorat d’ingénieurs (Boris Villemus 2004 et Anne-Sophie-Colas 2009) en coopération avec 3 associations de professionnels.
Objectifs de la formation :
Acquérir les connaissances scientifiques et techniques permettant de comprendre les spécificités de comportement de mur de soutènement en pierre sèche :
1. Outils de dimensionnement d’ouvrages neufs
2. Éléments de diagnostic des pathologies et techniques de réparation d’ouvrages endommagés.
Durée
3 jours (21 heures)